Le comité scientifique, créé en février dernier pour enquêter sur l'affaire des bébés nés sans bras, a rendu son rapport. Il recommande de mener des recherches complémentaires dans le Morbihan et en Loire-Atlantique, mais pas dans l'Ain. Le département présente pourtant le plus grand nombre de cas, avec huit nourrissons souffrant d'agénésie transverse des membres supérieurs (ATMS) nés entre 2009 et 2014. Plusieurs cas supplémentaires n'auraient pas été pris en compte par le registre des malformations de la région Rhône-Alpes. Raison avancée : le registre ne prenait pas en compte les naissances dans l'Ain au moment des faits.
Également formé en février pour surveiller et aiguiller les recherches, le Comité d'Orientation et de Suivi réclame une enquête de terrain approfondi. L'Anses va mener des investigations agricoles et travailler sur les produits phyto sanitaires. Santé publique France va s'intéresser à l'hypothèse de l'eau, mais à partir de bases de données.