Le procès d'Ikea se poursuit au tribunal correctionnel de Versailles. Le cinquième jour du procès, ce mardi, s'est ouvert avec les réquisitions de la procureure, Paméla Tabardel. Cette dernière souhaite une "peine exemplaire" qui "marque la vie".
Ainsi, le parquet a requis trois ans de prison dont deux avec sursis pour l'ancien PDG, Jean-Louis Baillot. Le parquet a également requis une amende de 2 millions d'euros contre la filiale française du géant Suédois, accusée d’avoir mis en place un système de surveillance illégal, à l’encontre des salariés de l’enseigne ou de candidats à l’embauche.
La réquisition a pour enjeu "la protection de nos vies privées par rapport à une menace, celle de la surveillance de masse", a déclaré Paméla Tabardel devant le tribunal correctionnel.
Pour rappel, cette affaire d'espionnage a été révélée par le Canard Enchaîné et Mediapart. Des centaines de personnes, au moins 400, ont été espionnées notamment par des sociétés d’investigation privées. Au total 15 personnes, anciens dirigeants ou encore policiers, sont accusées d’avoir mis en place un système de surveillance illégal.