Ce sont des photographes, des acteurs, des danseurs, des sculpteurs, des coiffeurs ou des vendeurs. Ils exercent un métier différent mais tous se sont fait reléguer dans la grande case des commerces et entreprises « non essentiels ».
Privés de leurs revenus par les deux confinements, avec souvent la sensation d'être des « oubliés » du gouvernement, les commerçants et artisans ont décidé de manifester à leur façon.
Armés d'un objectif, ils posent nus et postent la photo sur les réseaux sociaux, avec cette phrase en légende « Quitte à être mis à poil par la COVID, je préfère le faire moi-même » pour dénoncer la précarité de leur situation et alerter l'opinion publique.
Cette campagne forte est aussi une manière pour de nombreux artisans et commerçants de montrer leur solidarité avec leurs collègues.
A Lyon, des artistes du Cirque Imagine se sont mis en scène avec ce slogan ainsi que d'autres personnalités, comme Pierre-Yves Gas, figure de l'événementiel.
Le mouvement commence à prendre de l'ampleur partout en France, symbole d'un malaise partagé dans l'Hexagone. Les commerçants et artisans comptent sur la réouverture du 1er décembre pour ne pas mettre la clef sous la porte.