Polluant de l’air moins connu du public que les particules, l’ozone n’en est pas moins un polluant à enjeux dont les impacts sanitaires, économiques, pour la végétation et le climat sont avérés.
Un polluant dangereux
Didier Chapuis, directeur territorial à Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, outil de suivi et d'aide à la décision en matière de qualité de l'air sur la région Auvergne-Rhône-Alpes, explique que la pollution à l'ozone se retrouve en période estivale avec le rayonnement solaire. Dans la région, "près de 4 millions d'habitants sont concernés par une qualité de l'air avec des concentrations d'ozone trop importantes d'un point de vue sanitaire".
Ce polluant a par ailleurs des impacts sur les personnes, car il oxyde les muqueuses. Pour les personnes moins sensibles seuls des problèmes oculaires peuvent subsister. En revanche, pour les plus sensibles, les symptômes peuvent être plus graves comme l'explique Didier Chapuis.
Un plan d'action en cours
Afin de réduire les concentrations d'ozone, le Préfet de Région souhaite mettre en place un plan d'action. Il est articulé autour d'une vingtaine d'actions sur l'ensemble de la Région. Ces actions concerneront les déplacements, les activités agricoles et économiques ainsi que les comportements individuels.
Une réduction observée
Enfin, le directeur territorial d'Atmo observe une réduction de 4% sur l'oxyde d'azote, polluant précurseur de l'ozone, sur l'année 2020 depuis la crise sanitaire, alors qu'il avait tendance à augmenter. Cette baisse serait due à une réduction du trafic.