Un décret publié ce vendredi autorise l'usage de caméras individuelles, c'est à dire accrochées à chaque pompiers de Lyon et du Rhône, jusqu'à au moins 2022. Il s'agit donc d'une phase de test, afin d'évaluer si la présence de ces caméras contribueraient ou non à réduire les incivilités, voire les agressions, que subissent les soldats du feu dans le cadre de leur fonction.
C'est une décision qu'attendait depuis longtemps la plupart des syndicats des pompiers, qui espère que cela préservera la sécurité des sapeurs-pompiers et améliorera leurs conditions de travail. A la vu des caméras, les individus agressifs pourront être dissuader de compliquer le travail des pompiers. De plus, dans le cas de procès, les images pourront servir de preuves.
Si cet outil peut être un moyen d'améliorer le travail des pompiers, c'est surtout au niveau pénal et encore plus au niveau de l'éducation et du respect qu'un gros travail reste à faire.
Cet arrêté intervient dans un contexte tendu : les pompiers de Lyon et du Rhône sont en grève jusqu'à fin août pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail et le manque d'effectifs.