Durant le confinement, la qualité de l’air s’est considérablement améliorée. Après cette période inédite, la Métropole de Lyon, en partenariat avec ATMO Auvergne-Rhône-Alpes et Geoptis, s’intéresse désormais à l’impact de la reprise du trafic, liée au déconfinement.
Initialement prévus pour compléter l’évaluation de la Zone à Faibles Emissions (ZFE), 60 micro-capteurs « Atmotrack » vont être mobilisés pour mesurer le taux de particules fines et de dioxyde d’azote dans l’air. Jean-Baptiste Drechsler, directeur général de Geoptis, présente le déploiement de ce dispositif.
Le projet est mené en étroite collaboration entre la Métropole de Lyon, ATMO Auvergne-Rhône-Alpes, et le groupe Geoptis. Un partenariat crée dans le cadre du (R)challenge, lancé en 2018 pour améliorer la qualité de l’air du Grand Lyon.
Ce dispositif innovant sera ainsi déployé pendant huit mois. Les capteurs permettront ainsi de collecter une multitude de données, nécessaires à l’analyse et la compréhension d’éventuels changements de comportements, liés aux déplacements des Grand Lyonnais. Stéphane Socquet, directeur de production pour ATMO Auvergne-Rhône-Alpes, explique en quoi il est important de suivre l’évolution de la qualité de l’air.
La réorientation de cet outil permettra donc de préciser l’impact du déconfinement sur la qualité de l’air, et les habitudes de déplacements des populations. Les résultats permettront également de mesurer les effets des nouveaux aménagements de la Métropole en matière d’urbanisme.