La décision du tribunal des prud'hommes est très attendue dans le dossier Renault-Trucks de Vénissieux.
1200 salariés ou retraités accusent la direction de ne pas les avoir protégés de l'amiante de 1964 à 1996.
La plainte est constituée de 1200 dossiers réunis par l’Association Prévenir et Réparer. L’association a estimé qu’une vingtaine de personnes ayant travaillé dans l’entreprise étaient décédées depuis 2000 à cause de l’amiante, et que près de quarante cas de maladies professionnelles étaient également dus à ce matériau hautement toxique pour les voies respiratoires.
Les salariés espèrent obtenir 15 000 euros de dommages-intérêts chacun, soit un montant de 18 millions au total.
L’avocate de la défense avait contesté l’exposition à l’amiante des salariés en dehors des zones de “fonderie et l’activité Car et Bus”.
Le site de 79 hectares, dont Volvo est désormais le propriétaire, est pourtant reconnu officiellement “Site Amiante” par un arrêté de 2016 publié au Journal Officiel, suite à une première plainte de l’association Prévenir et Réparer.