C’était l’une des principales promesses du Président de la République pour sortir de la crise des « gilets jaunes ». Ce mardi s’ouvre le « grand débat national » organisé par le Gouvernement et la Commission national du débat public (CNDP). L’objectif est clair : « transformer les colères en solutions », comme l’a écrit Emmanuel Macron dans sa lettre aux Français.
A partir du 21 janvier, les citoyens pourront faire entendre leur avis par courrier postal. Et à compter du 1er mars, des citoyens "tirés au sort" pourront se réunir en Conférences citoyennes régionales pour débattre et proposer des solutions.
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Le « grand débat national » s’articule autour de quatre thématiques. Premièrement les dépenses publiques pour discuter d’une meilleure utilisation et la fiscalité pour rechercher une meilleure efficacité. Le deuxième point abordé traitera de la citoyenneté et la démocratie pour mieux « associer les citoyens à la prise de décision » et trouver des politiques d’intégrations « plus justes et plus efficaces ».
L’organisation de l’Etat et des services publics sera la troisième grande thématique abordée. Elle déterminera de l’agencement des services publics sur le territoire national ou encore de l’impact de la révolution numérique dans ces domaines. La transition écologique sera le quatrième et dernier point du débat. Comment isoler son logement ? Comment se déplacer ? Comment se chauffer ?
Voilà quelques exemples de problématiques abordées dans ce thème du « grand débat nationale ».
Pour présider le débat, le gouvernement a nommé le ministre des Collectivités territoriales, Sébastien Lecornu, et la secrétaire d’État à la Transition écologique, Emmanuelle Wargon, pour présider le débat. Ils seront rejoints par trois "sages" désignés ce vendredi par le président de l'Assemblée nationale, le président du Sénat et celui du Conseil économique, social environnemental.
Ce mardi , les maires restent les principaux organisateurs des différents débats. Mais dans le cas inverse, « chacun peut organiser un débat que ce soit à l’échelle du quartier, du village ou de la région ». La CNDP met à disposition de tous les organisateurs un « kit pour la tenue des débats » et des stands où chacun est libre de venir s’exprimer.
Une plateforme numérique a également été mise en place pour participer au « grand débat national », débat qui devrait se terminer à la mi-mars. Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) et les conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (Ceser) se chargeront de la formulation de réformes pour le Gouvernement.A partir du 21 janvier, les citoyens pourront faire entendre leur avis par courrier postal. Et à compter du 1er mars, des citoyens "tirés au sort" pourront se réunir en Conférences citoyennes régionales pour débattre et proposer des solutions.