La Cour d'appel de Lyon a examiné la demande de remise en liberté conditionnelle concernant l'agresseur de Marin, elle rendra sa décision le 17 juin prochain.
En effet, l'agresseur de Marin pourrait ne pas purger ses 7 ans et demi de prison. Le jeune homme, âgé de 17 ans au moment des faits, avait fait une demande de libération conditionnelle, qui avait été acceptée fin avril avant que le parquet ne fasse appel.
"C'est trop tôt pour nous"
Pour la famille de Marin, c'est le désarroi. Audrey Sauvagon, la mère du jeune lyonnais avait confessé au Parisien: "je sais bien que les détenus vont rarement au bout de leur peine, mais là, à peine à la moitié, c'est trop tôt pour nous…"
Au contraire, l'avocate de l'accusé expliquait que son client était en droit de faire sa demande de libération: “Il a fait énormément de choses en détention et ce projet était assez abouti”, a t-elle confié au Parisien.
Le 11 novembre 2016, Marin avait été lourdement frappé à la tête alors qu'il défendait un couple qui s'embrassait. Après plusieurs années, Marin vit toujours avec de lourdes séquelles de cette agression.