Quatre femmes victimes de graves effets secondaires des implants contraceptifs Essure ont décidé d’attaquer l’Etat en justice.
Les implants de stérilisation Essure ont été utilisés entre 2003 et 2017. Des déclarations inquiétantes d’effets secondaires avaient par la suite entraîné leur interdiction en Europe.
Ces quatre femmes avaient été analysées au laboratoire Minapath à Villeurbanne et des découvertes inquiétantes sont apparues comme une toxicité des implants.
Elles ont adressé ce lundi après-midi une demande à la ministre de la santé Agnès Buzin. Les femmes se disent victimes et estiment désormais que c’est à l’État de les indemniser et de prendre en charge les conséquences. Une trentaine de patientes, victimes des effets indésirables de cet implant, ont déjà déposé plainte contre X en avril 2019 pour "blessures involontaires".