L’avis a été rendu ce mardi. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) juge possible une aide active à mourir strictement encadrée.
Alors que plusieurs pays ont modifié leurs législations depuis une dizaine d'années et que le Parlement français en a débattu, le CCNE avait mis en place, en juin 2021, un groupe de travail pour réfléchir à nouveau aux questions éthiques de la fin de vie.
La publication du nouvel avis du Comité d’éthique lancera formellement une séquence qui pourrait aboutir à un texte de loi en 2023.
Pour rappel, aujourd'hui, c'est la loi Claeys-Leonetti qui encadre la fin de vie des malades incurables en France. Adoptée en 2016, après une première version en 2005, elle interdit l'euthanasie et le suicide assisté, mais permet une "sédation profonde et continue jusqu'au décès" pour des malades en phase terminale et en très grande souffrance, dont le pronostic vital est engagé "à court terme".