Le maire de Lyon, l'adjointe à la santé, et l’ensemble des Maires des arrondissements de Lyon ont signé la charte des villes et territoires sans perturbateurs endocriniens aux côtés d’André Cicolella, Président du Réseau Environnement Santé.
Les perturbateurs endocriniens sont des substances capables d’interférer avec notre système hormonal et pouvant entraîner des effets délétères pour la santé : augmentation forte des maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, l’asthme, les cancers, les troubles de la reproduction et du comportement, l’obésité, le diabète…
Plusieurs mesures sont d’ores et déjà identifiées :
- Agir via la politique d’achat public, notamment travers le nouveau SPASER voté lors du conseil municipal du 30 septembre (Schéma des achats responsables de la Ville, qui guidera les marchés publics et les investissements de la Ville, chiffrés à environ 1 milliard d’euros sir le mandat) ;
- Un travail concerté avec les établissements municipaux qui reçoivent des enfants, en agissant notamment sur la famille des phtalates : intégration dans le projet éducatif de la Ville, suppression des matières plastiques dans les restaurants scolaires, choix de produits alternatifs dans les crèches… ;
- Une Intégration de la réflexion dans les politiques d’équipement publics, et dans les choix des matériaux
- Une communication et de la sensibilisation auprès des parents et des adultes, pour informer sur les alternatives existantes, simples, efficaces et peu coûteuses ;
- L’implication des partenaires santé et notamment ceux en lien avec la période de périnatalité : HCL et maternités, unions régionales des professionnels de santé, médecins, sages-femmes…
- Le partage de bonnes pratiques avec les autres collectivités signataires ;
- La formation des agents municipaux afin qu’ils puissent spontanément mettre en oeuvre les bonnes pratiques (achats, aération des locaux, techniques de nettoyage…) ;
- L’évaluation des mesures et actions réalisées.