« On a un abruti qui jette une bouteille, il a été interpellé. C’était un acte isolé ». La plaidoirie de Jean-Michel Aulas est entendable. Evidemment, 95% des 56 000 personnes présentes au stade hier soir étaient venus pour assister à un grand match de foot. Mais quid des 5% restants ? Combien « d’actes isolés » quand Payet, au sol, était encore copieusement insulté ? Combien « d’actes isolés » en état d’ébriété avancé ? Combien « d’actes isolés » débarquent dans leur virage avec le majeur tendu vers les Ultras adverses, enfin quand ceux-ci ont l’autorisation de se déplacer ? Combien de soirées gâchées par des "actes isolés" ? Combien de parents n'osent plus emmener leurs enfants au stade par crainte "d'actes isolés" ? STOP. Les gens qui aiment le football ne veulent plus de ces énergumènes dans et autour des stades. Au football français et aux autorités de prendre enfin les décisions qui s’imposent.