C’est un des évènements clés qui marque le début de l’année civile. Ce jeudi démarre la grande période de recensement à Lyon et dans le département du Rhône. Le recensement va durer jusqu’au 16 février prochain. Une opération statistique et démographique qui a été faite pour la première fois en France en… 1328.
Comme tous les ans, c’est l’Insee qui est en charge de mener à bien cette opération titanesque. Le dernier grand décompte national date de 1999. Depuis plusieurs années, pour faciliter le travail des agents, le recensement est effectué en plusieurs tranches. Les villes de moins de 10 000 habitants sont recensées tous les 5 ans. Quant aux villes de 10 000 habitants et plus, l’opération à lieu tous les ans, et 8% des habitants sont interrogés. Ce sont des agents municipaux qui sont déployés dans la ville pour recueillir les informations nécessaires.
Outre la volonté de connaître le nombre d’habitants qui résident sur le territoire national, le recensement sert d’indicateur d’investissements pour les collectivités. En fonction du résultat obtenu, elles pourront engager différents travaux de construction de crèches, d’hôpitaux, d’écoles, de lignes de transports en commun etc. Le recensement renseigne l’âge moyen, les différentes professions, les variations démographiques aussi, entre un territoire A et un territoire B. Par exemple, 515 695 habitants ont été recensés à Lyon en 2016. Mais la métropole est une des plus attirantes en France. En 10 ans, 43 390 habitants supplémentaires se sont installés à Lyon. Ces six dernières années, la population a augmenté de 0,8%.
Pour couronner le tout, la métropole lyonnaise a été désignée comme la plus attractive de France par RégionsJob, ParisJob et le cabinet Hays en novembre dernier, devant Nantes et Toulouse. Des statistiques honorables qui favorisent notamment le départ de nombreux cadres parisiens pour la capitale des Gaules.