La cour de Cassation va se prononcer ce mercredi sur la non-dénonciation d’agressions sexuelles dans l'affaire Barbarin, suite au pourvoi de parties civiles.
La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire a été saisie par huit victimes de l’ancien prêtre Bernard Preynat contre l'arrêt de la Cour d'appel de Lyon, ayant en janvier 2020, relaxé le cardinal Barbarin pour non-dénonciation d’agressions sexuelles.
Un procès décisif
Pour l'avocate de l’association La Parole libérée, "c’est la protection de l’action de la justice qui est en jeu". L’avocat des parties civiles à la Cour de cassation, Patrice Spinosi, a quant à lui, plaidé pour que soit posé le "principe que tout fait de violence sexuelle sur un mineur" connu par un tiers soit "porté à la connaissance des autorités".
Ce n’est donc pas la condamnation de Barbarin qui est en jeu mais le cadre légal qui va être éclairci.