La loi de la PMA pour toutes devait être votée avant l'été, cependant le patron des députés de la République en Marche a annoncé que ce serait "impossible" et qu'il faudrait "espérer pouvoir l'adopter avant la fin du quinquennat."
La procréation médicalement assistée est l'une des promesses phares de la campagne d'Emmanuel Macron. Autrement dit, attendre la fin du quinquennat reviendrait à avoir attendu 10 ans pour l'entrée en vigueur de cette loi.
"Avant l’été c’est impossible, pour deux raisons : pour une question de calendrier, nous n'avons plus beaucoup de temps et nous avons des textes importants très liés à la situation économique d'urgence, et par ailleurs les hémicycles, Sénat comme Assemblée, travaillent à effectifs réduits pour respecter les règles sanitaires" justifie Gilles Le Gendre en ajoutant qu'à cause de cet effectif réduit, le vote d'une loi aussi importante ne pouvait pas se faire pour des raisons de principe.
Cette annonce a suscité de nombreuses réactions y compris parmi les parlementaires de la République en Marche.