La qualité de l'air dans les trains serait-elle inférieure à ce que préconise le Haut conseil de la santé publique (HCSP) ? C'est en tout cas ce que dévoile le site d'information Médiapart qui s'est procuré un rapport de l'Inspection du Travail. D'après les données de ce rapport, les TGV pourraient constituer de véritables "clusters ambulants".
Commandé par le syndicat SUD, il s'appuie sur les niveaux de CO2, indicateur du renouvellement et de la qualité de l'air, le 12 mai dans un TGV Lyon-Montpellier, où ils ont atteint 1 380 parties par million (ppm) avec une pointe à plus de 4.000 après l'arrivée de nombreux voyageurs à Valence. La limite préconisée par le HCSP étant fixée à 800 ppm dans les espaces clos recevant du public.
La SNCF s'insurge
Des accusations auxquelles la SNCF n'a pas tardé à réagir en affirmant qu'elle appliquait "avec la plus grande rigueur" les consignes sanitaires en vigueur. De plus, l'opérateur ferroviaire se défend de son côté que les recommandations du HCSP ne concernait pas le réseau ferroviaire, où le seuil est fixé à 5 000 ppm. "Les matériels TGV sont conçus pour maintenir un niveau de CO2 compris entre 1.000 et 1.500 ppm", ajoute la SNCF.